TRADUCTION PUBLIEE

 

IVAN VIRIPAEV

LES GUEPES DE L'ETE
NOUS PIQUENT ENCORE EN NOVEMBRE


traduction Tania Moguilevskaia, Gilles Morel


- Pourquoi pleures-tu alors ?
- Parce que je suis seul.
- Es-tu véritablement seul ?
- Je perçois et je vis comme si j'étais seul.

(Ingmar Bern, Dialogues entre solitaires, Stockholm, 1986)

Sur scène, Mark, Elena et Joseph. Longue pause. Tout le monde se tait pendant un certain temps, prolongé.

MARK. – Tu sais, Sarra, Markus ne pouvait pas être chez toi lundi dernier parce que lundi dernier il était chez Donald.
JOSEPH. – Oui, c’est vrai, lundi Markus était chez moi, il est arrivé chez nous le dimanche tard dans la soirée et il est reparti tôt le lundi matin pour attraper à onze heures le train pour Stockholm.
ELENA. – Donc, selon toi, je mens, Robert ?
MARK. – Oui, c’est vrai, lundi Markus était chez moi, il est arrivé chez nous le dimanche tard dans la soirée et il est reparti tôt le lundi matin pour attraper à onze heures le train pour Stockholm.
ELENA. – Lundi dernier, c’est Markus qui était chez nous.
MARK. – Donald ?
JOSEPH. – Toute la journée de lundi dernier, Markus m'a rendu visite, et je vous le demande, arrêtons là cette étrange conversation.
MARK. – Je dois pourtant éclaircir ça, que diable ! J’ai le droit de savoir qui était chez ma femme en mon absence et pourquoi tu me mens, Sarra ?!
ELENA. – Je ne te mens pas, Robert, lundi dernier, celui qui nous a rendu visite à la maison, c’est ton frère Markus.
MARK. – Sarra, je te prie d’arrêter, tu entends ?! Par respect pour moi, pour notre mariage, je te prie d’arrêter tout de suite !
JOSEPH. – Robert, je pense que nous devons tous arrêter cette conversation, puisque les choses sont allées aussi loin, et qu’il n’y a aucune solution raisonnable à cette question…
ELENA. – Il y a une solution raisonnable à la question.
Elena sort de sa poche un téléphone portable.
ELENA. – Nous allons tout de suite appeler Markus et nous saurons tout.
MARK. – Seigneur, ne perds pas la tête, Sarra, à quoi bon tout ce cirque, à quoi bon mêler ce pauvre Markus à cette histoire, ça suffit, je t’en prie.

Elena parle au téléphone.

ELENA. – Allô. Salut Markus. Ah, ah. C’est Sarra, à côté de moi, il y a ton frère Robert, je crois qu’il veut te poser je ne sais trop quelle question, je lui passe le téléphone… Comment ? Non, non tout est en ordre avec votre maman, Robert va lui-même tout t’expliquer tout de suite. Elena passe le téléphone à Mark.
MARK. – Allô. Salut Markus. Ah ah. Je crois que les guêpes de l’été nous piquent encore en novembre. Comment va, vieux ? Comment ? Ouh ! Non, non. C'est juste qu'ici, on sait pas quoi faire. Non, on n'est pas à la maison, et il y a aussi Donald avec nous ici, on est trois ici et, à vrai dire, on s'est un peu bourré la tête de conneries, et voilà, je crois, que maintenant c'est ta tête à toi qu'on veut bourrer de conneries. Maman ? Je lui ai parlé, ce matin, et elle a dit qu'elle ne voulait pas encore rentrer, et du coup, je prévois de la récupérer la semaine prochaine, parce qu'elle t’a dit quelque chose à ce sujet ? Waouh, Silent ! Ouille, alors ce Silent, écoute, Markus, depuis que notre père est mort, à peine deux ans d'écoulés, et voilà que notre mère reçoit ce Silent de plus en plus souvent chez elle. Je suis sûr que son envie de rester à la maison de repos jusqu’à la fin novembre est précisément liée à ça. À propos, Markus, est-ce que tu es passé nous rendre visite lundi dernier, quand j’étais justement allé voir notre mère ? Ouais. Oui ?! Non, mais pourquoi alors ? Pourquoi elle m'en a parlé alors, eh ben c'est juste que... ? Pfouh. Donc, tu étais effectivement chez nous lundi dernier ? Mais non, tout est en ordre, je voulais juste clarifier parce que… Bien sûr que si, Sarra me l’a dit…, c'est juste… Attends, écoute… Non, non, rien…Dommage que nous n’ayons pas pu nous voir, j’espère que ce lundi, tu repasseras chez nous, d’accord ? Comment ? Ah, ce lundi tu as l’intention de répondre à une invitation de Donald ? Ouais. Il t’a convié. Mais tu n'étais pas déjà chez lui lundi dernier, Markus ? Comment ?! Ah, diable, oui bien sûr ! Excuse-moi, je ne me moque pas de toi, c'est juste qu'aujourd’hui j’ai effectivement du mal à réfléchir. Non, je ne suis pas malade, Markus. Tout est en ordre. J’ai été ravi de t’entendre, mon cher et donc à notre rencontre de lundi prochain. Ah, oui ! Oui, oui, j’ai oublié que tu allais chez Donald. Pardonne-moi, à vrai dire, on a un peu fumé ici, enfin, tu sais bien quoi. Je ne veux pas en parler au téléphone… enfin tu sais bien, enfin quand on a fumé ça, alors…, enfin… enfin ce ne sont pas de simples cigarettes, mais tu comprends bien lesquelles, bref c’est pas une conversation à avoir au téléphone…, enfin je crois que tu as compris de quoi je…, après ça on commence aussi à rire très fort, ha ha.

Mark commence à rire. Il rit comme s’il avait effectivement fumé de la marijuana.

MARK, à travers son rire. – Pardonne-moi, Markus… j’ai du mal à parler là tout de suite parce que je suis en train de rire… Je repasse le téléphone à Sarra… qu'elle t’explique tout…

Mark passe le téléphone à Elena et se calme peu à peu.

ELENA. – Oui, Markus. Bien sûr que oui, tout est en ordre. Juste qu'on fait un peu les fous et c’est tout. Oui, oui, tout, vraiment, va très bien. Tu connais, ton frère il ne perdra jamais complètement la tête. On t’aime, j’ai été ravie de t’entendre. À la prochaine, Markus. Donald aussi te passe son bonjour, il est là tout de suite en train de te faire signe avec sa main. Je lui transmets sans faute. Au revoir, Markus.

Elena range le téléphone dans sa poche.

ELENA. – Tu as le bonjour de Markus, Donald.

Pause. Elena et Mark regardent Joseph.

MARK. – Que se passe t-il, Donald ?
JOSEPH. – Je ne sais pas.
MARK. – Dans quel sens, tu ne sais pas ?
JOSEPH. – Je ne sais pas quoi vous dire.
MARK. – Mais, tu devrais, probablement, nous expliquer pour quelles raisons tu as eu besoin de tout ça ?
JOSEPH. – Eu besoin de quoi, Robert ?
MARK. – Eu besoin de tout ça là, Donald. De tout ce jeu avec Markus et son séjour imaginaire dans ta maison lundi. C’était pourtant pas juste blague, Donald. À cause de toi, Sarra et moi, nous avons failli nous fâcher…
ELENA. – Nous nous sommes fâchés, Robert.
MARK. – Comment ?
ELENA. – Tu viens de dire tout de suite que « nous avons failli nous fâcher », alors que moi je tiens à préciser que nous nous sommes fâchés, Robert.
MARK. – Eh ben voilà, c’est encore pire.

Pause. Tout le monde se tait pendant un temps.

MARK. – Eh bien, pourquoi tu te tais, Donald ?
JOSEPH. – Les guêpes de l’été nous piquent encore en novembre.
MARK. – Le diable t'emporte, Donald ! T’as vraiment décidé de te moquer de nous aujourd’hui ou quoi ?! Donald ?!

Pause. Mark se calme et regarde Joseph avec empathie.

MARK. – Tu vas si mal que ça, Donald ? Raconte-nous.

Pause.

JOSEPH. – Je suis fatigué, vous comprenez ? Je ne sais même pas comment vous expliquer ça. Je suis très très fatigué, de tout ce qui m’entoure. De tout, littéralement de tout ce que je vois. Je suis fatigué de ces arbres, de la rue derrière ma fenêtre. Fatigué de ma fenêtre, des rideaux à ma fenêtre. De la vue derrière ma fenêtre. Je suis fatigué des oiseaux qui passent dans le ciel et de leurs chants tous les matins et tous les soirs. Je suis fatigué du petit déjeuner, du déjeuner et du souper. Fatigué des mots, de mon chien, de ma femme, du fait que le jour se change en nuit en permanence et vice versa. Je suis fatigué des journaux d’actualités, fatigué du parfum de savon dans nos toilettes, fatigué des sourires de mes voisins, fatigué de la couleur des murs dans ma maison. Fatigué des mots qu’il est indispensable de prononcer tous les jours. Fatigué de l’eau qu’il faut boire pour ne pas mourir de soif. Je suis fatigué de tout, vous comprenez, de tout ce qui m’entoure et même de ce que j’ai à l’intérieur de moi. Je suis fatigué de mon cœur, de mes poumons et de tout mon sang qui coule dans mes veines. Mais plus que tout au monde je suis fatigué de moi-même, vous comprenez ? Je ne sais même pas comment on peut expliquer ça ? Vous comprenez, c'est que je suis toujours avec moi-même, où que je débarque, je suis toujours là. Et pas une minute où je pourrais rester ne serait-ce qu'un peu sans moi-même. Et même pendant mon sommeil, je ressens malgré tout ma présence. Je suis toujours avec moi-même et ça fait tant d'année que je suis fatigué de moi que je ne peux plus supporter ma propre présence, mais, malheureusement, personne ne peut rien y faire, et je ne sais pas comment me débarrasser de moi, j’ai déjà pensé au suicide, mais le courage me manque, et puis, ça me dégoûte de penser que je puisse ressembler à tous ces imbéciles de poètes et de musiciens de rock que je ne supporte pas, comme l'autre Jim Morrison.
ELENA. – Jim Morrison ne s'est pas suicidé, Donald, il est mort, jeune, mais il est mort de sa propre mort.
JOSEPH. – Et alors, qu’est-ce que ça vient faire là, vous comprenez bien de quoi je parle ?

Pause.

MARK. – Quand est-ce que tu t'es rendu la dernière fois chez ton psychothérapeute, Donald ?
JOSEPH. – Je n’ai pas et je n’ai jamais eu aucun psychothérapeute, contrairement à certains.
MARK. – Contrairement à certains qui, Donald ?
JOSEPH. – Contrairement à certains qui fréquentent des psychothérapeutes.
MARK. – Quel mal y a-t-il à se rendre de temps en temps chez un psychothérapeute ? Je crois que si toi, Donald, tu te rendais ne serait-ce que de temps en temps chez un psychothérapeute, tu n’éprouverais pas certaines des difficultés que tu éprouves là tout de suite. Parce qu’un bon psychothérapeute, saura toujours te conseiller ce qu’il faut faire pour ne pas ressentir de la fatigue à cause du chant des oiseaux derrière ta fenêtre. Tu comprends de quoi je parle ?
JOSEPH. – Je ne suis pas malade, Robert. Je sais parfaitement que je ne suis pas malade.
MARK. – Bien, mais y a-t-il quelqu'un d'autre, à part toi, qui le sache ?
JOSEPH. – Bien sûr. Ma femme sait que je ne suis pas malade. Mes enfants savent que je ne suis pas malade. Ton frère Markus sait que je ne suis pas malade.
MARK. – A propos, concernant Markus. Pour quelle raison as-tu inventé toute cette histoire avec Markus, Donald ?
JOSEPH. – Je ne sais pas, Robert. Je suis très très fatigué, n’entends-tu donc pas ce que je viens de te dire là ?

Pause. Tout le monde se tait un temps.

MARK. – Il semble que tu aies effectivement besoin de parler à un bon psychothérapeute, Donald. Je peux te recommander un très bon psychothérapeute. Effectivement très, très bon.

Pause.

JOSEPH. – Robert, je veux te dire que Markus n'était pas chez vous lundi dernier, parce qu’il était chez moi. Il était, vraiment, chez moi, Robert.
MARK. – Je t'en prie, Donald. Je ne suis pas du tout en colère contre toi, je vois que chez toi tout n'est pas vraiment en ordre, et je veux t’aider. Laisse-moi appeler tout de suite un psychothérapeute que je connais pour que vous conveniez d'un rendez-vous ?
JOSEPH. – Ooh, Robert, Robert ! Je ne voulais surtout pas mêler ma femme à cette affaire, mais je crois que je n'ai plus le choix.

Joseph sort de sa poche un téléphone portable, appuie sur la touche « appel ».

MARK. – Qu’est-ce que tu fais, Donald ?
JOSEPH. – J’appelle ma femme, j’appelle Marta. Et j’espère qu'elle, tu la croiras.
MARK. – Je t'en prie, Donald, à quoi bon aussi entraîner dans tout ça Marta.
JOSEPH. – Parce que je n'ai pas d’autre moyen de te fournir la preuve. Allô, Marta. Ecoute, il y a Robert là à côté de moi et il veut te poser je ne sais trop quelle question importante. Je lui passe le téléphone, chérie.

Joseph passe le téléphone à Mark.

MARK. – Allô. Bonjour, Marta. Comment vas-tu, comment va ta jambe ? Non, c'est une autre question que je voulais te poser, mais je demande à propos de ta jambe parce que je m’en fais pour ta jambe, bien que, en fait je voulais te demander complètement autre chose. Mais d’abord, raconte-moi pour ta jambe. Tu continues toujours la rééducation ? Ouais. Et que dit le docteur, combien de temps tout ça va durer ? Encore six mois ? Pourquoi si longtemps ? Mais je t'en prie, tu n’as rien d’une vieille, c'est juste une fracture compliquée, dans ce cas visiblement il faut faire preuve de patience. Eh bien, d’accord, je vais bientôt te rendre visite, sans faute. Je l’espère. Ces derniers temps, j’ai beaucoup à faire à ma banque. Et en plus maman ne veut toujours pas rentrer de sa maison de repos et il faut aller la voir chaque semaine. Avec Markus, nous y allons à tour de rôle, une sorte de permanence, une semaine lui, l'autre moi. À propos, Donald m'a dit que lundi dernier Markus et toi vous avez passé du bon temps ? Donald dit que Markus est resté chez vous deux nuits et un jour ? Comment ? Ah, vous avez effectivement passé du très bon temps ? Excuse-moi, tu veux dire que vous avez passé ce temps avec Markus ? Donc, il était chez vous ce lundi là ?! Tu es sûre de ça, Marta ? Plus précisément, je voulais dire, tu es sûre que c’était bien Markus, ou plus précisément, je voulais dire, tu es sûre que c’était clairement lundi dernier, et pas, disons, le lundi d’il y a deux semaines ? Comment ? Non, Marta, bien sûr, il ne s’est rien passé. Oui, non, fais pas attention, je disais ça comme ça, je plaisantais juste. Je dis, je plaisantais, c’était une plaisanterie, Marta, tout est en ordre. En quoi consiste la plaisanterie ? Enfin, visiblement, dans le fait que Markus était chez vous, lundi dernier, elle est probablement là la plaisanterie, Marta. Ha, ha. En fait on a un peu fumé là… mais pas des cigarettes… fumé... enfin, tu comprends quoi… enfin la même chose qu'on a fumé un jour pour mon anniversaire il y a six ans, tu te souviens ? À l'époque nous avons passé toute la soirée à rire aux éclats, tu te souviens, Marta ? Enfin, voilà, là tout de suite on a décidé de remettre ça… Comment ça qui ça on ? Sarra, moi, et ton mari Donald. Oui Donald aussi. Excuse-nous de ne pas t'avoir invitée, mais avec ta jambe, tu aurais pu chanceler, perdre l’équilibre et te faire mal à la jambe. Comment ça, pourquoi nous avons fait ça ? Enfin comment ça pourquoi, voilà une étrange question, Marta, non ? Pour rigoler, bien sûr. Ha, ha, ha. Pardonne-moi, je ne peux plus parler là, je suis juste en train de mourir de rire. Guéris vite, chérie et à bientôt.

Mark rend le téléphone à Joseph. Joseph range le téléphone dans sa poche. Mark regarde fixement Elena.

MARK. – Sarra ?
ELENA. – Oui ? Robert.
MARK. – « Oui » quoi , Sarra ? Que signifie, ton « oui », Sarra ?
ELENA. – Que je t’écoute, Robert.
MARK. – Non, Sarra, ma chère, c’est moi qui t’écoute !
ELENA. – Je ne sais pas quoi te dire, Robert.
MARK. – Que se passe t-il, Sarra ?
ELENA. – Je ne sais pas, Robert.
MARK. – Tu ne sais pas ? Comment diable, tu ne sais pas ?! Comment diable, tu dis que tu ne sais pas ? Qui le sait alors, Sarra ? Qui ?! Markus ?! Ainsi il m’a menti ?! Markus ! Qui pourrait imaginer ça, notre Markus ! Il y a dix minutes, au téléphone, il m’a donc menti ?! Mon propre frère m’a menti ? Je veux savoir pourquoi vous faites ça ?! Je veux savoir pour quelle raison vous faites ça ?! Sarra, je veux savoir, dis-moi, dans quel but vous faites ça, Markus et toi ?
ELENA. – Nous faisons quoi, Robert ?
MARK. – Tout ça là. Tout ce mensonge, tous ces coups de fil. Je veux savoir ce qui se passe, Sarra ? Et je ne veux rien entendre sur ce que tu ne sais pas. T'entends ? Je ne veux rien entendre sur ce que tu ne sais pas ?! T'entends ? Tu m’entends, Sarra ? Je ne veux rien entendre sur le fait que tu ne m’entendes pas, Sarra ?
ELENA. – Je t’entends, Robert, calme toi.
MARK. – Alors explique, moi, le diable t'emporte !

Pause.

ELENA. – Ce n’est pas si simple à expliquer, Robert.




solitaires

Les guêpes de l'été nous piquent encore en novembre
suivi de Illusions
Collection Bleue
130 pages - prix : 14.50 €
Date de parution : Mars 2015
ISBN 978-2-84681-424-9



henschel Titulaire des droits :
henschel SCHAUSPIEL Theaterverlag Berlin GmbH
Agent de l'auteur pour l'espace francophone :
Gilles MOREL |
 

les guepes





Comédie en 1 acte
Personnages


ELENA, 35-40 ans
MARK, 60-70 ans
JOSEPH, 60-70 ans






viripaev

Ivan Viripaev
Moscou, février 2012






guepes

Création française de
LES GUEPES DE L'ETE
NOUS PIQUENT ENCORE
EN NOVEMBRE
mise en scène et interprétation Sophie Cattani,
Antoine Oppenheim, Michael Pas
Théâtre du Rond-Point - Paris
17 mars > 18 avril 2015







guepes

Création polonaise de
LES GUEPES DE L'ETE
NOUS PIQUENT ENCORE
EN NOVEMBRE
mise en scène Ivan Viripaev
OCH Tetr - Varsovie
29 novembre > 6 décembre 2018







mav

Pièce traduite avec le soutien de
Maison Antoine Vitez
Centre International de la traduction théâtrale

 

     IVAN VIRIPAEV / TEXTES en traduction française




 

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